La cave est une pièce idéalement prisée par l’humidité ! Sa situation en sous-sol, à proximité de la terre, peut favoriser les remontées capillaires au niveau des murs. Conséquences, solutions… Humihouse fait le point avec vous sur l’importance d’une bonne aération et ventilation.
Quels sont les risques d’une cave mal aérée ?
Si votre pièce est mal isolée, aérée ou ventilée, la circulation de l’air n’est plus optimale et le taux d’humidité peut augmenter. Résultats :
- Les matériaux se détériorent.
- Les revêtements s’effritent.
- La mérule ou encore le salpêtre s’incrustent sur le sol, les murs et le plafond.
- Les moisissures assaillent votre sous-sol de mauvaises odeurs.
- La cave devient un nid à microbes : une humidité trop importante touche également la santé des habitants avec l’apparition de troubles respiratoires, une sensation de fatigue, des maux de tête, des lésions au niveau de la peau… D’autant plus chez l’enfant et la personne âgée, plus à risques.
- Le restant de votre habitation peut également être touché.
Quand procéder à un diagnostic ?
Dans le cas où votre pièce présente les symptômes répertoriés plus haut ou que le taux d’humidité relatif dépasse les normes recommandées.
Un taux d’hygrométrie idéal au sein de votre cave dépend de son utilisation :
- Vous désirez y stocker du vin ? Pour favoriser son vieillissement, tout en évitant l’apparition de bactéries, il est recommandé d’avoir un taux d’humidité relatif compris entre 60 et 70%, voire, entre 70 et 80% à une température allant de 5 à maximum 15 degrés.
- Besoin d’utiliser votre cave pour stocker de la nourriture ? Optez pour une humidité d’air comprise entre 50 et 65%.
- Vous souhaitez transformer votre sous-sol en pièce à vivre (bureau, salle de fête, salle de jeux…) ? Dans ce cas, attention à ne pas dépasser la limite ! Privilégiez une humidité comprise entre 40 et 60%, à une température ambiante de 20 à 24 degrés. Les professionnels préconisent même un taux aux alentours de 30% en hiver et 55% en été.
Pour mesurer le taux d’hygrométrie, vous pouvez vous munir d’un hygromètre. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel !
Aération d’une cave : la ventilation comme solution
Le saviez-vous ? Une cave a besoin d’être rafraîchie en moyenne 5 fois par heure.
Pour calculer vos besoins en termes de ventilation, vous pouvez donc calculer le volume de votre sous-sol et le multiplier par 5 = (longueur x largeur x hauteur) x 5
Plusieurs systèmes s’offrent à vous :
La ventilation naturelle
Pratique et économique, le système A consiste à renouveler naturellement l’air grâce à des grilles ou des ouvertures. Cette solution nécessite peu de travaux et est silencieuse. Elle est à privilégier dans les caves peu humides. Cependant, elle a ses propres limites et ne sera d’aucune aide si le taux d’hygrométrie est très élevé.
La ventilation mécanique
Rafraîchissez activement l’air ambiant à l’aide de ventilateurs et de conduits d’évacuation ! Il en existe différents types comme la VMI, la VMC à simple flux ou la ventilation mécanique contrôlée à double flux. Quelle solution privilégiée ? Cela va dépendre de vos besoins, de votre budget et de l’utilisation de votre cave !
En cas de stockage dans une cave, par exemple, il est conseillé d’opter pour un ventilateur à tube avec des conduits de ventilation et une minuterie pour le laisser fonctionner quelques heures par jour au quotidien.
Humihouse vous guide vers le système le plus adapté pour éviter les problèmes d’humidité.
